FLORE Conversation avec Christian Caujolle

Edition MAISON CF
Format : 15×21 cm / 168 pages

Dans ce très beau livre d’entretien, enrichi d’images iconiques et d’archives familiales, FLORE, artiste incontournable, se livre avec une rare sincérité.
Est ici restituée toute la richesse de son esthétique, fondée sur le souvenir personnel d’un ailleurs qui oscille entre fiction et mythes familiaux.
Plus que des espaces géographiques, le Maroc, le bassin méditerranéen ou les rives du Mékong sont pour l’artiste des lieux propices à l’imagination poétique et au récit intime.
Ses photographies, rendues uniques par des processus de laboratoire singuliers, portent en elles la marque du temps passé, grâce à un travail sur la patine et la dissolution de l’image.

Le temps du souvenir – Rétrospective 1996-2023

Catalogue de l’exposition

Format : 23×27 cm / 80 pages

Ce catalogue édité à l’occasion de la rétrospective de FLORE à la Villa Tamaris de La-Seyne-sur-Mer montre près de 25 ans de travail. Accompagné d’un texte d’introduction d’Emmanuelle de l’Ecotais et de textes de présentation de chaque série exposée dans le musée.
Magnifiquement imprimer par Escourbiac il reflète parfaitement l’univers de l’artiste

L’ODEUR DE LA NUIT ÉTAIT CELLE DU JASMIN

PRIX NADAR 2020

Co-édition MAISON CF & POSTCART
Format : 16×30 cm / 146 pages

Écrits de Marguerite Duras

Indochine, mousson, moiteur, beauté du Mékong et dangers de la nuit, les grands-parents de l’artiste photographe FLORE ayant vécu à la même période et dans les mêmes lieux que Marguerite Duras, leurs récits ont offert à l’enfance de l’artiste sa part d’insondables mystères en nourrissant ce qu’elle ressent aujourd’hui comme une part d’imaginaire commun entre elle et l’écrivaine.

Après Lointains souvenirs, son premier livre autour de l’adolescence de Marguerite Duras, FLORE continue ici à « inventer photographiquement » une Indochine nécessairement mythifiée.

Elle propose ici un voyage dans le temps et agrandit le monde d’espaces insoupçonné en photographiant quelque chose qui n’a même pas forcément existé, mais dont on accepte le postulat, cette vie qui aurait été vécue il y a presque 100 ans et que Marguerite Duras nous raconte, cette vie à laquelle elle a donné vie par l’écriture.

De courts extraits de textes de Marguerite Duras forment un contrepoint aux photographies en noir et blanc virés au thé.

MAROC, UN TEMPS SUSPENDU

PRIX HiP du livre de photographie francophone / Cultures et voyage

Co-édition CONTREJOUR & POSTCART
Format : 22×25 cm / 96 pages

Préface de Frédéric Mitterrand & écrits de Colette, Anaïs Nin, Edith Wharton…

Avec ce livre, FLORE poursuit sa quête autobiographique, un temps du souvenir qui l’avait déjà portée vers l’Indochine où vécurent ses grands-parents dans son livre « Lointains souvenirs » autour de l’enfance de Marguerite Duras.
L’artiste évoque ici une une nouvelle fois les souvenirs d’une enfance vagabonde, les émerveillements liés à la découvertes du Maroc lors d’un «road trip», longue traversée du pays, mère-filles en solitaire dans les années 70.
La couleur douce-amère des images nous chuchote que le temps nous échappe, que les souvenirs s’estompent et que meurent ceux que nous aimons.
Petite fille spirituelle de Gabriel Veyre et d’Eugène Delacroix, dans un Maroc éternel, FLORE mêle encore un fois une esthétique post classique grâce à une technique qui emprunte au passé une patine pigmentaire, à une approche et des cadrages très actuels.
Seules, parfois des photographies restent pour nous rappeler la poésie des jours heureux.

CAMP DE RIVESALTES, Lieu de souffrance

Finaliste du Prix Hip 2019 / Histoire et société

ANDRÉ FRÈRE Éditions
Format : 17×23 cm / 120 pages

Textes de Denis Peschanski et  FLORE

Les deux séries photographiques présentées dans ce livre ont été réalisées par l’artiste FLORE sur le Camp de Rivesaltes.
 Loin du photo-reportage, ce travail engagé tente de laisser une trace sensible des événements passés dans ce camp souvent oublié de l’histoire.

FLORE utilise ici l’art comme instrument de mémoire, ce qui est sa manière de se positionner face au « faisceau de ténèbres qui provient de son temps », comme dit Giorgio Agamben.


« J’ai embrassé toutes les peines, toutes les souffrances vécues dans ce camp et dans ces autres camps dont il ne reste presque pas de traces, sinon celles laissées dans les mémoires, et je les ai réunies dans mon cœur.
Sans aucun distinguo de races, d’appartenances politiques ou religieuses. Comme une seule grande plainte »

LOINTAINS SOUVENIRS

Co-Éditions CONTREJOUR ET POSTCART
Format : 22×26 cm /   64 pages sur papier plié à la japonnaise

Préface de Laure Adler et écrits de Marguerite Duras

Né d’un lent voyage qui l’a menée de Saïgon à Sadec, des rives du Mékong aux rizières du sud de la Cochinchine, ce livre est une variation autour de la jeunesse indochinoise de Marguerite Duras. On ne pouvait trouver meilleure « interprète » aux mythologies de l’écrivain car FLORE puise dans sa propre histoire familiale sa connaissance intime des lieux et des écrits. De courts extraits de textes de Marguerite Duras y forment un contrepoint aux photographies en N&B teintées de FLORE, enrichi d’une préface de Laure Adler, historienne et écrivaine, spécialiste de Duras. Trois voix de femmes, singulières, se font écho, passionnément.

UNE FEMME FRANÇAISE EN ORIENT

Édition POSTCART
Format : 22×28,5 cm / 96 pages brochés imprimées en trichromie
Texte de Natacha Wolinski

« Je lui achetais des livres à couvertures mates que je lisais d’une traite, adossée à un muret de pierres qui chauffait mes omoplates. L’un d’entre eux racontait que dans une cordonnerie obscure de la médina de Marrakech, on pouvait acquérir des lacets et du temps, à condition de savoir nouer l’écheveau du passé et du présent. »

Natacha Wolinsky